lundi 13 mai 2013

Entreprises françaises, investissez dans la pensée !

On ne le dira jamais assez, le fameux soft power américain, qui soutient le poids de la puissance économique et politique américaine, est aussi et surtout animé et financé par les entreprises et leur fondations, bref le secteur privé en général, qui en ont compris l'importance non tangible mais bien réelle. On connaît les célèbres fondations qui développent des projets internationaux (Soros avec Open Society, évidemment Rockefeller, Heritage, etc.) et aujourd’hui arrive un "petit nouveau" : Mark Zuckerberg qui selon le Wall Street Journal repris par le Monde chercherait lui à lever 50 millions de dollars de la part de pairs (comme le fondateur de Linkedin, Reid Hofffman) pour avec des "camarades de classe" Harvard développer un think tank /groupe de pression politique, diffusant des avis et conseils sur des sujets de société. M. Zuckerberg a déjà donné des dizaines de millions aux écoles de Newark et près de 500 millions de dollars à la Silicon Valley Community Foundation.
Avis aux entreprises françaises intéressées: nous avons des projets utiles, venez nous voir! Venez aussi nous voir à SKEMA Business School. C'est notre travail de produire de la pensée utile et opérationnelle, unissant les compétences des meilleurs experts dans de très nombreux domaines et régions du monde. 
Nos coordonnées sont sur le site IrisAction. Ou sur celui du Centre global Intelligence & Influence de  SKEMA.


Les nouvelles news


Si l'on y regarde bien, les nouvelles sont faites en majorité par des hommes et surtout, la parole est beaucoup donnée aux hommes dans les débats, les interviews, les chroniques. La raison trop souvent avancée :  "Il y a trop peu d’expertes femmes". [Comme : il y a trop peu de femmes suffisamment compétentes pour devenir administrateurs indépendants ou pour accéder à des postes de direction ou pour faire de la politique à haut niveau]. Et même : "Ce n'est pourtant pas faute d'essayer" !!!!!!!!!  (j'ai moi-même souvent entendu ce discours hypocrite).

On citera à ces malheureux en manque d’expertise féminine le Guide des Expertes publié en janvier 2013 par l'agence Epoke. Plus d'excuses -entre autres- pour les débats exclusivement masculins. 

C'est aussi pour lutter contre ces idées reçues et leurs conséquences en termes de contenu de l’information, que Les nouvelles news a été créé par une femme journaliste. Son côté parfois politiquement correct peut agacer mais la majorité des articles sont très intéressants et pointent des aspects de l'information oubliés ou soigneusement rélégués par les chers confrères. Il faut lire la revue de presse internationale du jeudi , où l'on apprend par exemple la mise en place de lois discriminatoires en Indonésie, le zèle -il me semble nouveau- de la police algérienne envers les conductrices femmes (remarquez, dans ce pays, elles ont le droit de conduire et de se plaindre et elles l'utilisent!), le débat sur le traitement des femmes écrivains américains par Wikipédia, les disparitions de filles dans plusieurs pays, mais aussi un concert de rock organisé à Kaboul pour des femmes à la ... barbe des intégristes et autres talibans, dans un lycée français d'ailleurs. Bravo la France !
On y apprend aussi ... l’obligation à l'Académie française d'appeler les académiciennes "cher confrère".... Ouh! les académiciens.